Le slow living n’est pas en soi une idée nouvelle. Il provient, entre autres, du slow food, un mouvement qui est apparu en Italie dans les années 1970 et 1980 en réaction à la restauration rapide. Elle appelle à un retour à la table à manger et au plaisir de bien manger, seul ou en famille, et encourage les aliments frais, savoureux et aussi peu transformés que possible. Il rejetait la surconsommation, l’industrialisation et le matérialisme. Que peut-on savoir sur le slow living ? Vous découvrirez des notions dans le développement.
Qu’est-ce que le slow living ?
Parfois, nous sommes toujours pressés et le temps nous échappe. Il y a tellement de choses à faire qu’il est facile d’oublier de profiter de notre existence solitaire. La vie lente nous aide à ne pas négliger cette vie et nous permet de nous reconnecter avec nos vraies valeurs. Ce mode de vie nous encourage à adopter la simplicité dans tous les aspects de la vie quotidienne et à prendre conscience de la beauté qui nous entoure : la nature, les gens, notre profession, etc.
C’est le nom donné à la tradition de la vie lente, qui devient de plus en plus populaire en France. Sachez toutefois qu’il existe un mouvement équivalent en France, le Mouvement doux, qui « promeut un changement culturel visant à ralentir le rythme de vie, à réduire les pressions modernes et à apprécier les choses simples ».
L’idée fausse du bonheur et la peur du silence
Oui, être heureux n’est plus un but, mais une obligation. Mais lorsque nous insistons sur le fait que le bonheur dépend uniquement de la bonne gestion des forces intérieures, nous oublions de mentionner de quel type de bonheur nous parlons. Les médias nous vendent un bonheur individualiste et matérialiste. Un bonheur mesuré par des objectifs et des réalisations (qui deviennent rapidement obsolètes) dictés par d’autres.
Il s’agit donc d’un bonheur fluide, hédoniste et quelque peu superficiel. Dans ce panorama, l’anxiété, la tristesse et la colère sont honteuses. La société nous interdit de les ressentir et ne nous donne pas les outils pour y faire face. Par conséquent, nous devons supprimer ces émotions négatives mal nommées. Drogues, alcool, téléphones portables, bruit. Courir, performer, bouger, travailler.
Se lancer dans une frénésie, se jeter dans le chaos et surtout ne jamais se donner le temps de réfléchir : cela peut nous faire ressentir nos vrais sentiments et nous rendre vulnérables ! C’est notre plus grande crainte.
Faut-il être lent pour être heureux ?
On pourrait croire qu’il faut être lent pour être heureux ! Eh bien, pas exactement ! En faisant l’éloge de la lenteur, nous tentons de rétablir un rythme nécessaire qui contraste avec le rythme de notre société moderne. Un dîner familial sans écran n’est pas lent, mais cela prend du temps. Lire une histoire à notre enfant, c’est la même chose. Marcher au rythme de nos enfants, écouter leurs aventures quotidiennes, admirer le tapis de feuilles colorées sous nos pieds, goûter réellement le café, profiter d’un bon massage…
Il existe de nombreux exemples de ralentissement, mais pas nécessairement de lenteur. Le fait de ralentir nous permet d’apprécier notre environnement. Au lieu de nous précipiter dans la vie, nous nous arrêtons et vivons l’instant présent. Ralentir vous permet également de gagner du temps pour les choses qui sont vraiment importantes pour vous. Pour ce faire, vous devez toutefois être en mesure d’identifier ce qui est important. C’est un travail difficile, mais c’est une habitude que nous devons tous cultiver : ne faites que ce qui est important pour vous, ce qui est vraiment important !
Bien sûr, ce faisant, nous devons être capables de fixer des priorités. Pour faire cet exercice, nous devons nous arrêter à nouveau. Et ce moment de pause nous permet de recommencer ! Et puis on se rend compte que ralentir nous permet d’aller plus vite ! À première vue, cette déclaration n’a pas de sens.
Pourquoi est-il si difficile de ralentir ?
Toutes ces belles déclarations sont compréhensibles, bien sûr. Mais pourquoi est-il si difficile de changer nos habitudes ? Nous sommes dans un cercle vicieux : le temps est compté, donc nous accélérons. Nous devons toujours faire plus avec moins… Nous nous trouvons pris entre l’efficacité et la surconsommation. Avant, on se comparait à son voisin, maintenant on se compare à des centaines d’amis sur Facebook, à des comptes sur Instagram, Pinterest, etc…
La réussite est liée, entre autres, à l’accumulation de biens. Et si nous arrêtons tout, notre monde va s’effondrer. Eh bien, peut-être pas. Un univers particulier cesse d’exister, mais un autre émerge. Parce que nous savons que moins peut signifier plus. Moins d’argent, plus de temps en famille. Moins d’objectifs, plus de temps pour explorer la ville. Moins d’activités planifiées, plus de temps pour faire ce que vous voulez. Heureusement, tout le monde se rend compte de ce fait.
Ce n’est pas un hasard si le yoga et la méditation sont de plus en plus populaires. Il en va de même pour le tricot, la peinture et la céramique, où l’accent n’est pas mis sur la productivité et le rendement, mais uniquement sur le moment présent. Les employeurs aussi savent que s’ils offrent à leurs employés un environnement plus agréable, une plus grande souplesse dans les horaires de travail, et leur permettent notamment de télétravailler, ils obtiendront de meilleurs résultats.
De plus, tout est lié : notre rythme de vie affecte non seulement l’avenir de notre planète, mais aussi notre niveau de bonheur, notre stress et l’épuisement et la dépression sans fin qui en résultent, la quantité toujours plus grande de médicaments, etc. En bref, un mode de vie lent nous rappelle de respecter notre propre rythme et celui de ceux qui nous entourent, de revenir à nos valeurs les plus profondes et de réévaluer notre liste de priorités.
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